Nettoyage et dépoussiérage de sculptures
La restauration peut parfois se résumer à un simple nettoyage ou dépoussiérage d’intensité variable. Ce type d’intervention épargne bien entendu les patines d’usage ou intentionnelles qui s’inscrivent dans la vie de l’objet.
Élimination des sur-peints
La suppression, ou au contraire la conservation d’un sur-peint est une question sans réponse toute faite qui doit se traiter avec discernement. Sitôt l’œuvre sortie de l’atelier, elle va vivre sa vie et échapper en grande partie à son créateur. C’est notamment le cas des sculptures polychromes anciennes d’ici ou d’ailleurs, dont la fonction religieuse sous-tend de facto une remise en peinture régulière. Ainsi, on peut être confronté à des œuvres d’époque Renaissance revêtues de trois, cinq couches superposées, parfois davantage…
Comment considérer dès lors ces interventions non voulues par l’artiste ? Doit-on les accepter comme faisant partie intégrante de la vie de l’œuvre, ou au contraire les juger indésirables et opter par un retour à l’état initial ou supposer tel ?
Dans ce cas, la décision demande réflexion, analyse et tests préalables car l’intervention sera alors irréversible.
Voir aussi mon article sur le sujet objets repeints-vernis-outragés
Rebouchage, retouche
Reboucher une fente dans le bois, combler des trous d’insectes ou de petites altérations de surface sont autant de traitements qui permettent de redonner à la fois lisibilité et stabilité à la sculpture. Le travail de retouche complète ces interventions dans un souci de discrétion tout en demeurant légèrement perceptible.
Autant que faire se peut, et quelle que soit l’œuvre d’art, je privilégie dans chaque cas la réversibilité de mes restaurations.
Lire l’étape suivante de mes prestations :
6- Conditionnement, restitution de la sculpture à son propriétaire